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Un moral d’enfer

Xamax et le canton de Neuchâtel, même combat! Les dirigeants du club et les conseillers d’Etat ont de bonnes raisons de croire que ce sera la saison du renouveau. L’édito d’Eric Lecluyse, co-rédacteur en chef.

24 août 2019, 05:30
Portraits SNP  Neuchatel, 10 01 2018 Photo : © David Marchon

L’enfer, c’est nous. Voilà des lustres que les Neuchâtelois vivent un «enfer fiscal», plus ou moins bouillant selon leur commune de résidence. Mais c’est terminé, promet le conseil d’Etat, qui a réussi à faire voter un nouveau mode de calcul des impôts pour 2020. Ce vendredi, les ministres ont emmené des journalistes sur plusieurs sites pour les convaincre que leur politique porte ses fruits, et pas seulement financièrement. Une opération séduction que nous vous racontons.

Cette équipe aura finalement vécu une première partie de mandat assez calme, parvenant à faire passer ses réformes malgré les turbulences (l’hôpital, la HEM, le budget…). Tactique, appliqué, solidaire, son style lui a permis de remporter la bataille de la ligne directe. De quoi afficher un certain optimisme. Le canton va-t-il enfin gagner quelques précieuses places au Top de l’attractivité? C’est ce que nous observerons attentivement ces prochains mois.

L’enfer, les joueurs de Xamax connaissent aussi: ils en reviennent. Derniers du championnat après quatre matches, mais heureux d’être là, en Super League, après une fin de saison surréaliste, ils affrontent Bâle ce samedi à la Maladière.

Le club n’a pas les moyens de son adversaire du soir. Mais l’équipe, rajeunie, a déjà montré qu’elle est solide moralement. Si elle ne gagne pas (sauf en Coupe), elle perd peu, et sait s’accrocher quand ça chauffe. Le goût du combat hérité d’une année agitée? L’influence de son nouvel entraîneur, le flegmatique Joël Magnin? Nous consacrons aujourd’hui un dossier spécial à ce nouveau Xamax, mais aussi aux derniers jours du règne de Stéphane Henchoz, avec les confidences exclusives du président Christian Binggeli.

Et nous prenons date pour ce jour où l’on pourra dire, tant sportivement qu’au quotidien: «L’enfer, Neuchâtel? Non, d’enfer!»

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