«Votre épouse a des ennuis au travail, qui la tracassent beaucoup. Elle ne veut pas faire l’amour avec vous ce soir. Quelle est votre réaction?» C’est l’une des trois questions qui étaient posées aux Neuchâtelois qui sont tombés sur les «coaches en consentement» ce samedi, au centre-ville de Neuchâtel. Une action de sensibilisation contre le viol était organisée par le Collectif neuchâtelois pour la grève féministe.
Pour les militantes et les militants, il s’agit d’occuper le terrain alors qu’une révision du droit pénal relatif aux infractions sexuelles est en consultation jusqu’au 10 mai, avant qu’elle ne soit débattue au parlement fédéral. Publié début février, l’avant-projet de loi n’intègre pas la notion de consentement pour caractériser le viol. Celui-ci n’est réalisé que lorsqu’une personne a recours à la menace, à la violence et/ou lorsqu’il exerce des pressions psychiques pour en contraindre une autre à subir l’acte sexuel.
Par ce genre d’actions,...