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Vignoble neuchâtelois en danger: «Le mildiou adore la pluie»

Le mildiou adore cette pluie qui ne cesse de tomber sur le vignoble neuchâtelois. Au grand dam des viticulteurs obligés de le traiter à tour de bras, en biodynamie ou pas.

16 juil. 2021, 15:00
Jean-Denis Perrochet, propriétaire de la Maison Carrée, à Auvernier, examine chaque jour ses  vignes.

«En six semaines, on a eu droit à 300 millimètres de pluie alors qu’en moyenne on en a 1000 par an. Et on est en été…» Jean-Denis Perrochet ne cache pas son dépit. Le propriétaire de la Maison Carrée, à Auvernier, nous a emmenés faire un tour dans l’une des 17 parcelles de ses vignes. Il en cultive 10,5 hectares, dont un à Hauterive.

Actuellement, la situation est grave. Entre violentes averses et douceurs sporadiques, la météo est plus que favorable à la prolifération de champignons. À celle du mildiou, en particulier, l’un des ennemis redoutés des viticulteurs.

Traitements plus rapprochés

«Il adore la pluie!», se désole Jean-Denis Perrochet. «Alors, en ce moment, on traite tous les six à sept jours, contre tous les huit à dix jours en temps normal.»

Le mildiou se présente sous la forme de spores blanches sur les grappes. Principal réflexe: élaguer les feuilles avant...

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