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Vers un «Uber» à la neuchâteloise?

Des «voitures de transport avec chauffeur» circulent à Neuchâtel, mais l’entreprise californienne Uber n’y est pour rien. Taxi Cab, qui a tenté de se transformer en compagnie à bas coûts, a dû revoir ses ambitions pour des raisons technologiques.

06 juil. 2019, 14:00
La Confédération ne se presse pas pour homologuer les nouveaux outils numériques pour la tarification des taxis. Une compagnie neuchâteloise l'apprend à ses dépens.

Une intrigue administrative autant que technologique se noue ces jours dans les rues de Neuchâtel. Elle menace de crisper les relations entre les compagnies de taxis, et elle n’arrangera pas les affaires des consommateurs.

Au cœur de la tempête: la compagnie Taxi Cab. Elle ambitionnait de transformer son modèle d’affaires pour offrir des tarifs inférieurs à ceux pratiqués par les autres compagnies.

A la manœuvre, Patrick Favre. Le boss de Taxi Cab est un patron expérimenté, qui fut président du groupe taxi de l’Astag (Association suisse des transports routiers). Il dit avoir réfléchi «des années» pour trouver le moyen d’offrir des prestations meilleur marché.

Hostilité

En début d’année, il entrevoit sa solution et entreprend de transformer la compagnie. Lancement prévu: mi-juin. Il s’agit notamment d’acquérir une flotte de véhicules bon marché, d’optimiser la gestion des courses grâce à l’informatique, et d’utiliser un système de taximètre basé sur une application smartphone...

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