Même si les comptes seront au mieux équilibrés, Georges Grillon, cheville ouvrière du Buskers Festival de Neuchâtel, affiche un large sourire, en ce dimanche, à l’heure du bilan. «Il a fait froid mercredi et jeudi soirs, mais pour l'essentiel, on peut dire que nous avons à nouveau vécu une édition normale.» Allusion aux conditions météo désastreuses de 2014 et 2015, et donc à des comptes en rouge vif, au point de menacer l’existence même du festival.
Cette année, les soirées du samedi et surtout du vendredi, avec des milliers de personnes dans les rues du centre-ville, ont permis aux organisateurs de réaliser à deux reprises le chiffre d’affaires espéré (bars et vente des badges de soutien).
Mais Georges Grillon, quand on lui parle «bilan», c’est d’abord de musique qu’il parle. On n’est un passionné ou ne l’est pas... «Comme à chaque fois, j’ai été très agréablement surpris de découvrir en ’’live’’ la qualité des groupes invités. L’éventail était large, et bien sûr, certains ont eu plus de succès que d’autres. Mais même les groupes que l’on dira plus ‘‘pointus» ont trouvé leur public.»