«J’avais dix ans quand mon père m’a inscrit à mon premier camp de vacances Junior. Je n’étais pas très motivé, mais il ne m’a pas laissé le choix. Il voulait me faire vivre l’expérience qu’il avait lui-même vécue. Il a eu raison d’insister!»
Lucien Berberat, 26 ans, a participé à huit colonies de vacances sur les hauteurs de Vaumarcus, lorsqu’il était enfant. Marqué par l’atmosphère de joie et de liberté qui règne sur ce camp pour adolescents, il a souhaité prolonger l’aventure après l’âge limite de 18 ans. «J’ai signé comme moniteur bénévole», raconte celui qui est devenu enseignant à Saint-Imier. «J’en suis à mon neuvième camp en tant que volontaire.»
«Instants fous»
Lucien Berberat n’est pas une exception: 43 des 45 moniteurs qui encadrent cette semaine les 140 enfants inscrits au camp sont d’anciens participants à la colonie.
Comment expliquer un tel attachement? «Le camp Junior ne se raconte...