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Valérie Garbani, engagée à Genève

08 oct. 2009, 08:29

Depuis sa démission du Conseil communal de Neuchâtel, l'été passé, suite à ses frasques largement médiatisées, Valérie Garbani était sans travail. Elle vient de retrouver un emploi comme cadre à la Ville de Genève. La socialiste Sandrine Salerno, cheffe du Département du logement et des finances, a nommé sa camarade de parti au poste de juriste de la Gérance immobilière municipale (GIM). Valérie Garbani, qui n'a pas souhaité commenter cette nouvelle, entrera en fonction le 1er novembre. Au bénéfice d'un contrat d'agente spécialisée, à durée déterminée, elle sera en place jusqu'en mai 2011, autrement dit jusqu'à la fin de la législature. A cette date, les divers partenaires du poste analyseront leur envie mutuelle de continuer leur collaboration ou pas.

Ayant appris, hier matin, son engagement, Valérie Garbani ne vivra pas tout de suite à Genève. «Pour le moment, elle restera au bord du lac Léman la semaine et rentrera le week-end à Neuchâtel», commente Cédric Wælti, délégué à l'information auprès du département du logement. «Ensuite, malgré la pénurie d'appartements sur Genève, elle trouvera un logement qui lui conviendra», commente quant à elle Sandrine Salerno.

Que ce soit dans «Forum», sur les ondes de la RSR, ou sur la télévision genevoise Léman Bleu, la même question a fusé en direction de Sandrine Salerno. A-t-elle jeté son dévolu sur Valérie Garbani, par féminisme et népotisme socialiste? «Ce n'est ni un acte de solidarité féminine, ni du copinage envers une camarade socialiste!», a répondu Sandrine Salerno. «C'est une décision basée sur les besoins de l'unité juridique du GIM. Les compétences de Valérie Garbani en matière de droit du bail sont reconnues et avérées. J'avais vraiment besoin de ses compétences au sein de mes services. Raison pour laquelle je suis allée la chercher hors canton.»

Les frasques de l'ancienne conseillère communale ne lui font-elles pas peur? «Elle les a payées en démissionnant. Son passé neuchâtelois, elle le laissera à Neuchâtel. A Genève, elle commencera une autre histoire, dans un autre cadre. Elle n'a pas tué, ni détourné des fonds. Elle a droit à une seconde chance.» /sfr

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