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Valérie Garbani devra répondre de ses actes demain

24 août 2009, 11:48

Valérie Garbani comparaît demain devant le Tribunal de police de Neuchâtel pour les actes ayant abouti à sa  démission. L'ancienne conseillère communale socialiste doit répondre d'une plainte déposée par le patron d'une discothèque.

Selon le rôle des audiences du tribunal, elle est accusée de dommages à la propriété, injure, menaces, violence ou menace contre les autorités et les fonctionnaires ainsi qu'ivresse publique. Cinq  plaignants - le patron et des employés de la discothèque, ainsi que des agents de sécurité - seront représentés à l'audience.

Trois témoins sont aussi cités à comparaître. Il n'est pas sûr que le tribunal rende son verdict dans la foulée du débat  judiciaire, comme c'est l'usage pour les affaires de simple police.  L'audience prévue demain marquera pour l'accusée l'ultime retour sur  les problèmes de comportement qui ont compromis sa carrière  politique.

Esclandre fatal

Agée de 43 ans, Valérie Garbani avait annoncé sa démission en  mars, au lendemain d'un nouvel écart de conduite dans la discothèque dont le patron s'est porté partie plaignante. Elle avait été  interpellée par la police après avoir insulté le personnel de  l'établissement et endommagé une cabine de disc-jockey.

Le lendemain, la représentante socialiste avait annoncé dans un communiqué qu'elle mettait un terme à son mandat de conseillère communale. Elle a occupé ses fonctions à l'exécutif de la Ville de Neuchâtel jusqu'à la fin du mois de juin. Le socialiste Olivier Arni  lui a succcédé au Conseil communal le 1er juillet dernier.

Carrière compromise

Depuis, Valérie Garbani n'est plus assignée à aucune fonction politique. Naguère députée au Grand Conseil, elle avait été élue en 1999 au Conseil national, puis en 2004 à l'exécutif de Neuchâtel.  Après un début de carrière politique flamboyant, des problèmes personnels l'ont rattrapée à partir de 2006.

En avril 2008, afin d'assurer sa réélection au Conseil communal,  elle avait fait amende honorable et promis de s'abstenir de tout  écart de conduite. Mais elle avait continué de faire parler d'elle  dans des circonstances jugées incompatibles avec sa fonction. En  2007, elle avait perdu aussi son siège au Conseil national.

Vain sursis

Après une brillante réélection à l'exécutif, de nouveaux écarts  de conduite de la part de l'élue socialiste avaient conduit la section locale du PS à lui accorder une dernière chance en terme de soutien. Valérie Garbani avait tiré d'elle-même la conséquence  politique de l'épisode sur lequel le tribunal aura à statuer demain. /ats

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