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«Une ville fantôme où la vie s'ennuie»

Neuchâtel a tout perdu de son aura festive d'il y a vingt ans, regrette le PS section Ville de Neuchâtel. La faute à une Direction de la police trop tatillonne avec les organisateurs de manifestations, estime le socialiste Matthieu Béguelin. Son interpellation débattue au Conseil général lundi soir aura au moins animé la séance.

16 mars 2011, 10:32

«Je souhaite qu'elle soit ronde au départ, et encore plus ronde à l'arrivée.» Qu'on ne s'y méprenne pas, Pascal Sandoz, directeur de la Police de la Ville de Neuchâtel parle d'une table, autour de laquelle il propose aux auteurs de l'interpellation «Police partout, animation nulle part» de se réunir. Nulle part? Il y en avait en tout cas à la séance du Conseil général de Neuchâtel lundi soir.

«Les termes employés par les interpellateurs m'ont blessé», confie Pascal Sandoz. Matthieu Béguelin et ses acolytes du PS dénoncent le manque de souplesse, «pour ne pas dire la rigidité, de la Direction de la police en passe de devenir légendaire» dans la gestion des animations en ville, et demande que cette compétence soit transférée à la Direction de la culture.

Matthieu Béguelin cite les feux verts tardifs de l'administration. «Souvent trop tard pour la recherche de sponsors», les associations d'habitants trop écoutées à son goût en regard de l'intérêt public de manifestations drainant des dizaines de milliers de festivaliers, notamment dans les cas de Festi'neuch et du Nifff.

Pascal Sandoz rétorque qu'il ne fait qu'appliquer les règlements et rappelle que son service délivre 800 autorisations par année. Il souligne l'importance de la sécurité dans la gestion des manifestations, et donc, la compétence de la Direction de la police pour cette tâche. «On se découpe à coups de machette devant la Rotonde, on s'assassine devant le Highlander, ces images n'ont rien de festif...» /SSA

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