«Une montre sans tic-tac, ça interpelle.» Comme le fait remarquer la conseillère communale Christine Gaillard, le prototype d’horloge créé par l’équipe du laboratoire Instant-Lab de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), basé à Microcity, à Neuchâtel, ne produit pas le bruit caractéristique de toutes les montres ou pendules mécaniques fabriquées depuis plusieurs siècles. Prêté par l’EPFL à la Ville, ce mouvement révolutionnaire a été installé dans la salle des Pas perdus de l’hôtel de ville. Le public pourra le découvrir le samedi 17 décembre, à l’occasion de l’inauguration du bâtiment rénové.
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Au regard d’un néophyte, l’objet exposé ressemble à une pendule neuchâteloise presque habituelle. «Tout ce qu’il y a en bas est traditionnel», explique Simon Henein, titulaire de la chaire Patek Philippe (Instant-Lab) de l’EPFL. «C’est l’oscillateur en haut qui est révolutionnaire.» Baptisé Isospring en raison du ressort isotrope à lames flexibles qui l’anime, ce mécanisme...