Passerelle condamnée à Cornaux. La commune va devoir détruire l’accès piétonnier qui longe le pont CFF et enjambe sur la route cantonale menant à Saint-Blaise. La rénovation prochaine du pont ferroviaire et son élargissement condamnent cet accès créé en 1988.
À l’époque, cette dernière avait signé une convention avec l’entreprise de transport pour installer cet accès ainsi qu’une paroi antibruit sur le parapet du pont. Ce texte stipule toutefois que les CFF peuvent résilier l’accord en cas de travaux et «cas échéant, exiger du concessionnaire, à ses propres frais, l’adaptation ou la suppression du système», indique la commune.
Dès lors, trois scénarios ont été étudiés et chiffrés par les CFF. Faut-il détruire la passerelle définitivement, la déposer le temps des travaux sur le pont puis la remettre en place ou intégrer un cheminement piéton directement sur le nouveau pont ferroviaire? La paroi antibruit, elle, sera incorporée au nouveau pont.
Démolition privilégiée
L’exécutif de Cornaux, après consultation des groupes, propose à son législatif d’opter pour la variante la moins onéreuse – 45’000 francs pour la démolition de la passerelle, contre environ 200’000 francs pour les autres variantes – en adoptant un tel crédit lundi prochain 5 novembre. Sans leur passerelle, les riverains devront longer le chemin des Etroits jusqu’au bout, soit un détour de quelques centaines de mètres.
La séance politique, à 20h à l’espace Ta’tou, verra un second crédit être soumis aux élus. L’exécutif demande quelques 220’000 francs pour la construction d’une route de desserte dans le secteur du Marais aux chevaux.