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Une marche de concert pour Didier Burkhalter

Elle sera interprétée en première le 6 février lors de l'assemblée générale de l'Association cantonale des musiques neuchâteloises. Elle, c'est la marche que Raymond Gobbo, musicien installé à Auvernier, a composée en l'honneur du conseiller fédéral Didier Burkhalter.

30 nov. 2010, 10:43
Raymond Gobbo, musicien d'Auvernier de 57 ans, baigne dans l'univers de la fanfare depuis l'âge de 11 ans. Il avoue avoir commencé la musique avant tout parce que son père était directeur de l'Espérance de Noiraigue. Après avoir lui-même dirigé plusieurs ensembles du canton, il a été choisi par l'Association cantonale des musiques neuchâteloises (ACMN) pour composer une marche de concert dédiée au conseiller fédéral neuchâtelois. Intitulée «Didier Burkhalter, conseiller fédéral», elle sera interprétée en première le 6 février, lors de l'assemblée générale de l'ACMN, à Lignières. «Au départ, j'ai fait de la musique dans une fanfare pour faire comme mes camarades d'enfance. Ensuite, je me suis vite pris au jeu», explique Raymond Gobbo. Ce musicien amateur jouit d'un joli parcours musical. Il a successivement dirigé la Musique militaire de Colombier, l'Echo du vignoble de Peseux, ou encore la Fanfare des cheminots de Neuchâtel. Depuis l'an passé, il s'implique dans la direction et les arrangements orchestraux du Blue Night Orchestra. Il est aussi bassiste du brass band l'Avenir de Lignières. C'est, du reste, avec cette formation qu'il interprétera la marche de concert composée pour Didier Burkhalter. Dédier une marche à un conseiller fédéral n'est pas nouveau. Les anciens conseillers fédéraux neuchâtelois Pierre Aubert, René Felber, Pierre Graber et Max Petitpierre ont aussi eu droit à cet honneur. A ce jour, 56 morceaux du genre ont été répertoriés. Le mélomane perchette admirerait-il particulièrement le conseiller fédéral pour lui avoir dédié une marche? «J'aurais pu le faire pour n'importe qui. Ma musique n'a rien à voir avec la politique. Cette composition n'a pas de message particulier», précise-t-il. «J'ai eu l'occasion de côtoyer Didier Burkhalter lorsqu'il était au Conseil communal de Neuchâtel. Il me semblait plus réfléchi que les autres. Quand il amenait une proposition, c'était calculé, ce n'était pas une idée en l'air.» L'œuvre de Raymond Gobbo n'est pas à confondre avec une marche militaire. «La marche de concert donne beaucoup plus de libertés au niveau de la technique, parce que les musiciens ne sont pas obligés de marcher en même temps.» Toutes les fanfares du canton membres de l'ACMN recevront la partition de cette marche. Elle a d'ailleurs été écrite tant pour les orchestres à vents que pour les ensembles purs cuivres. «On peut écrire quelque chose pour que toutes les sociétés puissent jouer. Je me suis mis des limites au niveau des exigences techniques, mais je pense que les ensembles de la quatrième division ne pourront pas l'interpréter.» Ce compositeur amateur aura passé une quarantaine d'heures à composer cette œuvre qu'il se réjouit de faire découvrir. «Si Didier Burkhalter vient l'écouter, j'irai bien sûr lui serrer la main. Sinon tant pis, nous la jouerons quand même. L'essentiel, c'est qu'elle plaise», conclut Raymond Gobbo en rigolant. /MMA
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