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Une histoire profondément humaine

La galerie C accueille trois artistes spécialisés dans la réalisation audiovisuelle.

22 déc. 2017, 00:01
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En conviant Polina Kanis, Ursula Palla et Peter Aerschmann, trois artistes travaillant presque exclusivement le médium vidéo, Christian Egger, directeur de la Galerie C, s’est mis aux commandes d’un métronome géant où la question du temps, cyclique, répété ou absent, traverse les œuvres exposées. Reflets d’une année qui s’achève ou déprime hivernale, toujours est-il qu’il fait froid, le temps figé et suspendu dans les espaces mythologiques ou glaciaires animent les travaux de ces artistes aux approches plastiques opposées. Même l’«horloge-tiki» («Reverse Island» d’Ursula Palla), nous invitant à une impossible vacance du corps et de l’esprit, semble plus suspecte de nous emmener sur un atoll infernal qu’auprès de la chaleur humaine attendue d’une danseuse exotique.

Radicalement différents par leur facture (Aerschmann emploie les logiciels de numérisation de l’image pour en tirer un substrat éthéré, Kanis et Palla utilisent plutôt l’analogique, sans effets spéciaux), ces travaux témoignent tous d’une écriture du présent,...

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