Tout comme le Rhin a sa Lorelei, l’Areuse peut compter sur le regard d’une femme de pierre. Appelé la femme de Loth, ce rocher de quelque 50 mètres surplombe les gorges au niveau de l’usine hydraulique des Moyats.
Pierre-Henri Béguin, conservateur du musée de l’Areuse à Boudry, a choisi de prêter ses «traits» à sa traditionnelle statue du 1er avril. La création a été inaugurée ce dimanche devant quelque 200 personnes, vernissant au passage la nouvelle exposition temporaire «Au fil de l’Areuse». Des reproductions miniatures sont disponibles au musée.
Outre ce drôle de caillou, le conservateur s’est amusé à énumérer des «influents» du cours d’eau, soit des riverains aux parcours insolites. Dans cette liste, on trouve deux Prix Nobel, un écologiste convaincu ou encore un médaillé olympique.
Quant aux femmes de chair et d’os, «on a longtemps ligoté leurs talents», glisse élégamment Pierre-Henri Béguin. Et de néanmoins conter l’histoire de Marguerite de Vufflens, noble du 14e siècle, qui a tout bonnement mis le feu à Boudry pour contrer sa rivale Isabelle de Neuchâtel. Le cours de l’Histoire...