Un sol sain pour des graines saines
Le domaine des Graines de l’Ami Luron, à Montmollin, commercialise pois chiches, lin doré ou avoine, mais également des...
19.04.2021 05:30Tout est parti d’une goutte de parfum sur un rocher au col de la Furka. En 1983, tout d’or vêtu, le visage masqué de noir, l’Américain James Lee Byars (1932-1997) inaugurait par cette performance l’incroyable aventure initiée par l’éditeur galeriste neuchâtelois, Marc Hostettler. Jusqu’en 1999, chaque été, les plus grands, les plus fous des artistes se sont laissés inspirer par ce paysage grandiose.
Tout est dans le geste artistique
En 1984, Marina Abramovic et Ulay sont restés assis face à face pendant sept heures dans la salle de l’hôtel Furkablick. Daniel Buren, Terry Fox, Jenny Holzer, Richard Long, Rémy Zaugg et bien d’autres ont fait du lieu un laboratoire artistique unique (auquel le Centre Pompidou a consacré une exposition).
Fin de l’aventure
Mais en 1999, Marc Hostettler jette l’éponge, l’hôtel ferme. Pour lui, «la page est définitivement tournée». Et qui se souvient encore de «Furk’art»? Ces délires artistiques à 2400 mètres d’altitude ont eu peu de témoins. Rares sont les œuvres encore visibles si ce ne sont celles de Max Bill et Per Kirkeby.
L’exposition
En hommage au Neuchâtelois, la Haus für Kunst à Altdorf (Uri) fait revivre cette épopée avec une exposition. A la vue de ces œuvres et vidéos facétieuses, pour la plupart inédites, c’est tout le vent de l’avant-garde des années 1980 qui revient dans un grand bol d’air alpestre vivifiant.
Infos pratiques
Haus für Kunst URI Altdorf Jusqu’au di 26 mai.
L’hôtel Furkablick au col de la Furka sera exceptionnellement rouvert pour des visites guidées les dimanches 28 juillet, 1er et 29 septembre à 11h.
En savoir plus : sur le site de l’hôtel Furkablick
