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Une étude passera le collège des Tertres au scanner

01 avr. 2007, 12:00

Il arrive parfois que la volonté de rapidité conduise à allonger les discussions. C'est ce qui s'est produit jeudi soir à Marin-Epagnier, quand le Conseil général s'est penché sur le crédit de 91 000 francs demandé par le Conseil communal pour étudier une prochaine rénovation du collège primaire des Tertres. Finalement, le législatif a accordé le crédit par 22 voix contre dix. Et contre l'avis de la majorité de sa commission financière.

Personne n'a nié le mauvais état général de ce bâtiment de 1974 et la faiblesse de ses performances énergétiques. D'aucuns ont d'ailleurs relevé que certains constats mentionnés par l'exécutif étaient connus bien avant que l'effondrement d'un bout de faux plafond, en décembre, ne conduise à cette demande de crédit.

Mais la célérité du Conseil communal n'a pas convenu à l'Entente marinoise. D'abord parce qu'elle l'a amené à recourir, pour choisir le bureau chargé de l'étude, à une procédure de gré à gré, ce qui a également gêné une partie du groupe socialiste. Certains élus se sont même demandé si le mandat confié à ce bureau n'allait pas, en réalité, dépasser les 150 000 francs à partir desquels une collectivité publique doit faire jouer la concurrence.

«Il vous faut comprendre», leur a expliqué le directeur des Finances Laurent Lavanchy, «que vous votez ce soir sur un mandat partiel, pour mener une étude. Le reste viendra avec le crédit de construction.»

Pour mesurer la justesse de la somme demandée par l'exécutif, les opposants et les sceptiques auraient également bien voulu savoir dans quelle fourchette allait se tenir le crédit de construction. Non sans quelques réticences, la conseillère communale Elena Wildi-Ballabio, en charge du dossier, a fini par lâcher qu'il pourrait tourner autour de 1,5 à 2 millions de francs.

Pour leur part, les radicaux et les libéraux ont fait bloc derrière le Conseil communal. «Dans ce dossier, la rapidité d'action doit prévaloir sur les soucis de forme», a même lâché Jérôme Amez-Droz (lib).

Finalement, une majorité de socialistes allaient basculer vers le oui, si bien que l'Entente s'est retrouvée, au moment du vote, isolée dans son opposition au crédit.

Destiné à la rénovation des places de jeux, l'autre crédit de la soirée, d'un montant de 117 000 francs, a, en revanche, passé la rampe sans difficulté. / jmp

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