Robert Bouvier le promet, la saison 2016-2017 sera teintée de douce fantaisie. Et axée, surtout, sur le plaisir. Celui que procurent les émotions. Mais aussi le plaisir de la découverte, ou d’un risque pris.
Au fil de la programmation dévoilée hier soir au théâtre du Passage, plusieurs spectacles questionneront la position du spectateur. «Je me soucie d’offrir aux Neuchâtelois un aperçu de l’évolution des formes dramaturgiques», justifie le directeur Robert Bouvier. Figure majeure de la danse contemporaine suisse, Philippe Saire, par exemple, a imaginé un dispositif spatial pour le moins inhabituel: un rideau de lamelles opaques sépare en deux la scène et la salle. Quand les danseurs le franchissent, ils disparaissent pour une partie du public et apparaissent pour l’autre. Invités, à un moment donné, à changer de côté, les spectateurs découvriront la même chorégraphie, mais sous un autre angle.
Coup de foudre
Le metteur en scène québécois Daniel...