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Une «boine» pour la police

Le droit de police était délimité par des bornes.

14 juil. 2016, 00:18
Une borne en pierre se trouve a l'intersection de la Rue de la Main et du Chemin des Trois-Portes



Neuchatel, le 07.07.2016



Photo : Lucas Vuitel

Non loin du centre-ville, la large et raide chaussée de la Boine constitue l’un des principaux accès aux hauts de la ville. Elle est prolongée par le chemin du même nom. En patois neuchâtelois, le mot «boine» signifie «borne». «On trouvait là l’une des bornes qui délimitait le droit de police de la Ville», explique l’archiviste communal de la Ville de Neuchâtel, Olivier Girardbille.

Zone de protection

En vertu de ce droit de police, une personne poursuivie pouvait se réfugier en ville durant 24 heures. «Il s’agissait d’une protection limitée dans le temps et qui dépendait du cas», précise Olivier Girardbille. Cela ne pouvait fonctionner que pour de petits délits: «La haute justice, qui punissait les crimes, était du ressort du seigneur», et non de la Ville.

Cette zone s’étendait entre l’Evole, la Main, Saint-Nicolas, la Boine, le Vieux-Châtel et le Crêt. Aujourd’hui, la borne de la...

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