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"Un sapin sec, c'est une bombe"

Depuis douze ans, un Neuchâtelois mène des tests sur des conifères.

21 déc. 2012, 00:01
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Une lampe à souder dans une main, Milan Plachta s'acharne sur une branche du petit sapin Nordmann qu'il tient dans l'autre. Malgré tous ses efforts, le conifère ne prend pas feu; seules quelques aiguilles deviennent noires. Ce qui confirme les précédentes expériences de l'ancien ingénieur forestier neuchâtelois: qu'il s'agisse d'un Nordmann, d'un sapin blanc ou d'un épicéa, un sapin de Noël ne peut pas brûler s'il est suffisamment frais.

Milan Plachta a commencé à s'intéresser à la combustion des sapins de Noël il y a une douzaine d'années. Un Nordmann avait pris feu en décembre 2000 à Boudry lors d'une fête, provoquant un grave incendie. Le Conseil d'Etat avait alors décidé qu'une étiquette devrait être placée sur tous les Nordmann, précisant qu'il était dorénavant interdit de les décorer de bougies.

A l'époque, Milan Plachta était encore ingénieur forestier et, à ce titre, organisait régulièrement des ventes de sapins de Noël...

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