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Un réfugié tibétain décroche le titre de meilleur apprenti confiseur du canton

Yonten Sonam Tratsang ne connaissait aucune pâtisserie et ne parlait pas un mot de français lorsqu'il est arrivé à Neuchâtel il y a cinq ans, contraint de fuir le Tibet pour des raisons politiques. Aujourd'hui, ce père de famille vient de décrocher le titre de meilleur apprenti confiseur du canton.

09 juil. 2016, 11:41
/ Màj. le 10 juil. 2016 à 15:00
Yonten entouré de sa femme et de ses deux enfants, dans leur appartement à Neuchâtel.

«Je n’avais jamais goûté de pâtisserie en arrivant en Suisse. Au Tibet, nous avons juste une sorte de dessert fait avec du riz, des raisins secs et du beurre, que l’on mange à Nouvel An.»

Yonten Sonam Tratsang était bien incapable de différencier une pâte feuilletée d’une pâte levée ou brisée lorsqu’il a débarqué dans le canton de Neuchâtel, il y a cinq ans. Cet agriculteur tibétain sans formation venait de fuir son pays pour des raisons politiques, en compagnie de son épouse Dawa Dolma et de leur fille, âgée de deux ans au moment de l’exil. Ils ne parlaient pas un mot de français.

Pourtant, cette accumulation de handicaps n’a pas freiné le réfugié. Son parcours force le respect:Yonten Sonam Tratsang, 38 ans, vient de décrocher son CFC de boulanger-pâtissier-confiseur et d’obtenir le titre de meilleur apprenti confiseur du canton. 

Découvrez le portrait de ce père de famille lundi dans L'Express. 

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