«Mon papa faisait un million de trucs. Il s’impliquait tellement qu’on ne se voyait pas beaucoup à la maison. C’était quelqu’un de généreux.» Gaby tient à rendre hommage à son père, décédé le 4 novembre du Covid-19. Aide-soignant et responsable de la sécurité au Foyer de l’Armée du Salut à Neuchâtel, Thierry Humbert-Droz est le premier soignant victime du virus dans le canton de Neuchâtel. Il avait 50 ans.
Il faisait partie des milliers de membres du personnel médical neuchâtelois confrontés à la pandémie. Sa mort a été abrupte. Très peu de temps après avoir été testé positif, il s’est éteint à la maison, «dans la nuit ou tôt le matin». «Les ambulanciers nous ont dit qu’il s’est probablement étouffé dans une quinte de toux. Mon papa était en bonne santé. Il était en surpoids, c’est un facteur de risque», précise Gaby.
«Ce n’est pas une grippe»
Si elle prend...