Les Jeux olympiques de Rio se sont terminés dimanche. La flamme olympique s’est éteinte et les athlètes sont rentrés chez eux, goûter à un repos bien mérité. Mais dans l’atelier d’encadrement d’art Artheos, dans le vieux village d’Auvernier, le travail ne fait que commencer. Depuis les JO de Vancouver, en 2010, Valeria et François Aubert, qui tiennent l’atelier, ont la délicate mission de mettre sous cadre une centaine de maillots officiels, signés par le directeur du comité olympique. Une fois encadrés, ces dossards seront envoyés aux principaux sponsors de la manifestation, dans le monde entier. Sur les étiquettes, on peut lire Facebook, Coca-Cola...
Cette année, les «bibs» («dossards» en anglais) ont été envoyés tard, si bien que le travail est loin d’être terminé. «Normalement, on fait des pièces uniques. Là, ça nous donne presque l’impression de faire du travail à la chaîne», sourit François Aubert. Mais malgré la pression...