«Un vendeur pense toujours qu’il peut se refaire le jour d’après; malheureusement, ça ne s’est pas passé comme ça.» Poursuivi pour abus de confiance, éventuellement escroquerie, Benito* a donné cette explication lundi devant le Tribunal de police, à Boudry.
Il y a plus de deux ans, le quinquagénaire s’est présenté dans deux commerces de la région en leur proposant un contrat de consignation. Dans l’un, il s’est fait remettre 642 vestes et autres articles en cuir, dans l’autre 59 paires de chaussures, à charge pour lui de les vendre. Dans le premier cas, il y en avait pour près de 100 000 francs, dans l’autre pour 1750 francs. Les marchandises ont été vendues à un prix souvent inférieur à ce qui aurait dû. Jusqu’ici, seule Nathalie* en a vu la couleur, et encore, puisqu’elle n’a touché que 150 francs pour ses souliers.
«Pas de la dernière pluie»
Benito est revenu...