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Un gros poisson en or de l'Areuse

02 avr. 2011, 10:28

«A 8h30, je reçois un appel d'un journaliste du Matin, il me pose quelques questions et me fixe un rendez-vous à midi pour faire un article sur cette fabuleuse découverte», raconte Dominique Grisard, chercheur d'or à Boudry, dont nous révélions la trouvaille, une pépite d'or de près d'un kilo, dans notre édition du 1er avril. «A 9h15, le même journaliste me rappelle et admet s'être fait avoir comme un gamin.»

Il n'est pas le seul à avoir mordu à l'hameçon. «Une journée de folie. J'ai reçu des demandes anonymes pour des dons, des collègues se sont déplacés de Fontainemelon pour voir la pépite.» Si le caillou n'est pas d'or et qu'une telle trouvaille serait plus qu'improbable dans la région, certaines parties de notre poisson sont authentiques. Notre homme est bien chercheur d'or et la pièce a vraiment été exposée dans une vitrine de la bijouterie Robert, à Neuchâtel. «Des gens sont venus photographier la pépite», témoigne la fille du bijoutier, qui enlèvera la pièce, histoire «d'éviter de se faire braquer.»

Quant au métal, celui-ci provient réellement de l'Areuse. Dominique Grisard a confectionné la pépite avec du plomb de pêche, trouvé dans la rivière du temps où l'orpaillage était encore autorisé. «Je l'ai moulé et fait un plaquage d'or», explique l'orpailleur, qui souhaitait par là faire un clin d'œil. «Je ramassais toutes sortes de ferrailles quand j'orpaillais. Cette interdiction est stupide, ce n'est pas une activité nuisible pour l'Areuse.»

Par ailleurs, plusieurs lecteurs ont vu un «aquarium rempli de poissons» dans l'article sur la destruction programmée d'un giratoire à peine construit à la rue Gibraltar, à Neuchâtel, pour laisser passer les cyclistes du Tour de Romandie. Surréaliste, mais vrai: il sera bel et bien démoli! /ssa

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