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Un automate humain amuse les visiteurs de la brocante du Landeron

Les milliers de chineurs qui arpentent, depuis vendredi 28 septembre, le vieux bourg à la recherche de la perle rare ou juste par plaisir, peuvent rencontrer un automate d’un genre particulier.

30 sept. 2018, 10:15
Olivier Taquin et sa fille Barbara au milieu des objets de la brocante

Argenterie, meubles en bois noble, bijoux d’époque ou autres objets et pièces d’antan investissent, ce samedi et dimanche, le vieux bourg du Landeron. Surpris, les milliers de visiteurs qui franchissent la voûte du château peuvent rencontrer un automate hors norme. 

Artiste de rue

Pas l’un de ceux que l’on pourrait, avec une once de chance, découvrir dans l’un des stands de la fameuse brocante. Mais un automate humain, accompagné par une jeune femme. «Je l’ai déjà vu à la télé», assurait, samedi, une dame assise sur un banc en train de regarder le spectacle de Monsieur Taquin, accompagné de Madame Taquine (sa fille qui, exceptionnellement l’accompagnait, son partenaire habituel étant blessé). Festivals, scènes et plateaux de télévision n’ont effectivement plus aucun secret pour Olivier Taquin.

A la brocante il y a trente ans

Un artiste belge aujourd’hui célèbre, mais qui, trente ans auparavant, inconnu du public, avait, pour la première fois, profité de la fête de la brocante du Landeron pour venir «s’exercer». «J’étais de passage en Suisse avec mon frère Laurent et nous nous sommes dit que ça pouvait être sympa de passer par là.»
«A l’époque, nous nous considérions comme des artistes de rue, pas de théâtre», remarque celui qui apprécie ce retour aux sources après ses prestations au Festival de Monte-Carlo, sur les scènes de théâtre ou des plateaux de télévisions, invité par Michel Drucker ou Patrick Sébastien notamment.

La rue, le meilleur des tests

«Mais jouer dans la rue est le meilleur des tests», estime-t-il. «Le public ne nous doit rien, nous ne lui devons rien non plus. Ils aiment notre spectacle ou pas», commentait-il, samedi, tandis qu’un chien aboyait «l’automate» et qu’un tout jeune garçon ouvrait son porte-monnaie pour glisser une pièce dans le chapeau de l’artiste. 

A voir encore ce dimanche

Car la brocante du Landeron, c’est aussi cela. Une ambiance, des prestations, des rencontres Ce n’est pas pour rien qu’elle est qualifiée de fête et que des artistes ont envie d’y revenir même des décennies plus tard. Monsieur Taquin et Madame Taquine amuseront encore le public à une ou deux reprises ce dimanche après-midi 30 septembre. 

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