Au printemps 2015, Jacques* est en liberté conditionnelle. Il avait pris cinq ans pour viol, lésions corporelles graves, enlèvement et séquestration. Un soir de juin, il est en compagnie de Marie*, rencontrée quelques semaines plus tôt. Par mégarde, il renverse sa bière sur ses feuilles à rouler. Elle pouffe. Le quinquagénaire est hors de lui.
Il va alors l’entraîner dans la chambre et la frapper violemment. Les coups de poing volent et le prévenu l'étrangle à plusieurs reprises. Il cesse de serrer son cou quand son amie s’évanouit.
Hématomes au visage et aux bras, lèvres fendues, œil boursouflé, prothèse dentaire brisée… Le plus grave, ce sont les séquelles psychologiques de Marie. Elle a cru vivre ses dernières secondes.
Menace pour la société
Menottes aux poignets et sous escorte policière, Jacques a comparu ce jeudi matin devant le Tribunal cantonal de Neuchâtel. Cheveux longs, jaquette de sport orange flashy, il n’est...