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Tribunal à Neuchâtel: non, il n’y a pas eu abus de la détresse

Un prévenu était accusé d’avoir profité de la fragilité psychologique de deux femmes pour les inciter à commettre divers actes d’ordre sexuel. Ni l’état de détresse des plaignantes, ni la volonté d’en profiter n’ont été démontrés, a considéré le juge du Tribunal régional de Neuchâtel. Le prévenu a été acquitté.

14 juin 2021, 17:35
Les faits qui se sont produits dans un foyer psychosocial du canton de Neuchâtel ne relèvent pas d'une infraction pénale (image d'illustration).

Que s’est-il passé dans un foyer du canton de Neuchâtel qui accueille des personnes souffrant de troubles psychosociaux? Deux pensionnaires, Caroline* et Christine*, ont dénoncé Roger*, un voisin de l’institution. Elles l’accusent d’avoir commis diverses infractions, principalement un abus de détresse.

Cette infraction est commise lorsqu’une personne, profitant de la détresse où se trouve la victime, conduit celle-ci à commettre ou à subir un acte d’ordre sexuel. Roger était accusé d’avoir profité de la fragilité psychologique, sociale et financière des deux femmes, et donc de leur manque de discernement, pour les inciter à commettre divers actes d’ordre sexuel.

Des versions contradictoires

«Je n’ai pas le sentiment d’avoir abusé de ces deux personnes. Je ne comprends pas pourquoi elles ont porté plainte», a déclaré Roger devant le Tribunal régional de Neuchâtel. «Il nous a mis de la pression, il voulait qu’on lui dise qu’on aime ça (réd: les actes en question),...

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