Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Travers comiques d'une solide belle-mère

29 janv. 2011, 07:29

CRITIQUE - PAR TIMOTHÉE LÉCHOT

«Cette comédie pétillante procurera autant de plaisir aux spectateurs qu'aux acteurs», annonce le groupe théâtral La Ramée, de Marin, dans un descriptif du spectacle «Ma belle-mère est givrée!»

En effet, les vaudevilles de villages, si fréquents dans notre région, fonctionnent comme des fêtes; ils engendrent une bonne humeur communicative: les comédiens locaux s'amusent d'amuser leurs proches et leurs voisins.

A la répétition générale de «Ma belle-mère est givrée!», ce plaisir de jeu n'éclatait pas encore: l'heure était aux préparatifs et aux ajustements. En revanche, les onze comédiens de La Ramée faisaient preuve d'une louable sobriété jusque dans les explosions de colère ou de joie. Pas de cris inutiles, pas de folles gesticulations; de l'énergie pourtant, et de la précision.

La pièce de l'auteure française Marie Laroche-Fermis n'a rien d'assommant, malgré ses nombreux personnages et ses quelques coups de bâton - de bâton de ski. Le cadre est original: un chalet de montagne. Trois couples de jeunes amis passent d'agréables vacances d'hiver, jusqu'à l'arrivée d'une belle-maman marteau (Yvette Borel) qui n'hésite pas à frapper sur la tête des gens.

Le metteur en scène Jean-Louis Borel a souhaité inculquer aux comédiens la vie et le comportement spécifiques de chaque personnage. Accompagnant La Ramée depuis sa fondation, en 1987, il a initié Carole Nussbaum à la mise en scène, dans l'idée de passer - peut-être - le témoin.

Ce soir, 20h, salle de spectacles de Cornaux; 10-11-12-13 fév, Marin; 26-27 fév. Fontainemelon: 2 avril La Brévine. Infos www.theatre-laramee.ch

Votre publicité ici avec IMPACT_medias