Huit ruchers du Landeron, soit quelque 60 colonies, sont actuellement placés sous séquestre, après la découverte de loque européenne il y a dix jours. Cette maladie bactérienne a nécessité l'élimination de plusieurs colonies d'abeilles dans le rucher infecté.
Très contagieuse pour les abeilles, cette maladie s'attaque au couvain, soit les larves des insectes. En empêchant les larves d'arriver à maturité, la maladie condamne la colonie en peu de temps. Elle peut faire de même avec les colonies voisines, lorsque, par exemple, les ouvrières viennent récolter le miel de la ruche laissée à l'abandon.
Aucun risque pour l'homme
Toutefois, dans le cas du Landeron, l'inspection des ruchers voisins n'a pas montré de signe de la maladie. Celle-ci ne représente d'ailleurs aucun risque pour la population, le miel reste d'ailleurs parfaitement consommable par l'être humain.
Les précisions de Patrick Vogel, inspecteur cantonal des ruchers, et Corinne Bourquin, vétérinaire cantonale adjointe, sont à lire dans nos éditions de ce mercredi.