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«Thiel le Rouge», sur la piste d’un espion neuchâtelois très discret

La documentariste Danielle Jaeggi évoque dans «Thiel le Rouge» le destin de Reynold Thiel, un agent communiste originaire de Neuchâtel engagé sur tous les fronts. A découvrir à Neuchâtel et à La Chaux-de-Fonds. Révélateur.

17 févr. 2020, 17:00
Reynold Thiel, homme d'affaires neuchâtelois, était soupçonné par la police fédérale de travailler avec Moscou.

Réalisatrice éprise d’archives, Danielle Jaeggi s’est fait connaître en 2009 avec «A l’ombre de la montagne». Ce documentaire tirait sa matière des lettres écrites à sa mère par son père rongeant son frein dans un sanatorium de Davos, alors que ses camarades s’engageaient contre l’hydre nazie.

Avec «Thiel le Rouge», elle continue d’explorer son lien filial, qu’elle apparie avec la figure d’un mystérieux espion neuchâtelois. Interrogatoire serré…

Danielle Jaeggi, qu’est-ce qui vous a amené à prendre en filature Reynold Thiel?

Il y a longtemps que je m’interroge sur le communisme de mon père, comment mon père est devenu communiste. Je ne parle pas des faits, mais de comment ça s’est passé dans sa tête…

Et puis sont sortis les articles d’Alain Campiotti sur Reynold Thiel, l’un des meilleurs amis de mon père. Leur lecture a constitué l’élément déclencheur du film. A travers Thiel, qui en est le véritable protagoniste, je...

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