«Je vais tenter de reprendre du bon sens, de m’adapter aux lois de la circulation routière.»
C’est sûr, cette sincérité-là surprend. Surtout de la bouche d’un prévenu censé assurer sa défense devant le tribunal. Mais le prévenu, ce matin, n’est pas n’importe qui: Sylvio Bernasconi, ancien président de Neuchâtel Xamax et entrepreneur, installé aux Geneveys-sur-Coffrane. Et la langue de bois, il ne connaît pas vraiment ça.
Pas besoin d’éclats de voix, Sylvio Bernasconi assène des vérités, surtout sur lui-même, lorsqu’il s’agit d’assurer sa défense. «J’aimerais tellement vous dire que je suis blanc comme neige… Mais je ne le suis pas!»
L’homme, prévenu d’un grave excès de vitesse, a été pincé à 169 km/h au lieu de 120 km/h – déduction faite de 7 km/h – alors qu’il roulait sur l’autoroute, en novembre dernier, à la hauteur de Boudry, aux alentours de midi. Il s’oppose à sa condamnation par ordonnance pénale...