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Sur les traces de l'esclavagisme à Neuchâtel

La Suisse, une puissance coloniale? La fondation Cooperaxion invite à réfléchir sur le sujet, via une visite du centre-ville de Neuchâtel.

20 mars 2018, 19:53
L'hôtel de ville de Neuchâtel, construit grâce au legs de David de Pury. Lequel avait fait fortune dans le négoce.

«Nous n’avons pas l’habitude de parler de la Suisse comme d’un acteur colonial, mais elle était impliquée.» Izabel Barros et Patrick Bapst, de la fondation Cooperaxion, se sont chargés de le démontrer, ce mardi, au travers d’une visite du centre-ville de Neuchâtel. Invités par le Muséum d’histoire naturelle dans le cadre de la semaine contre le racisme, les deux historiens se sont arrêtés sur quelques grandes figures neuchâteloises au travers des monuments qu’ils ont laissés.

De Pury, Pourtalès, Agassiz, de Meuron ou DuPeyrou: toutes ces familles ont eu affaire de près ou de loin au commerce d’esclaves. «Notre objectif n’est pas de moraliser ces personnalités, mais d’approfondir les connaissances que l’on en a», précise Patrick Bapst.

La fondation Cooperaxion, basée à Berne, a d’ailleurs pour objectif la prise en compte de l’histoire dans la coopération internationale. Un travail qui se traduit, en Suisse, par une sensibilisation du rôle de nos...

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