Il n'était pas 21 heures quand la lumière s'est éteinte dans la salle du Conseil général, lundi soir, dans l'Hôtel de ville de Boudry. En à peine plus d'une heure, les membres du législatif ont fait le tour de l'ordre du jour, ce qui leur laissa le temps d'interroger les conseillers communaux sur des sujets qui leur tenaient à cur.
C'est un montant de 110 000 francs - la demande de crédit relative à la protection de la plage - qui a été le point le plus débattu de la séance. Probablement parce que le sujet avait déjà fait l'objet d'une demande de crédit en juin dernier (notre édition du 26 mars). Le Parti socialiste a fait remarquer que, ne s'agissant que d'un dépassement de budget, il aurait compris que l'exécutif ne repasse pas par le Conseil général. Il propose en outre de s'approcher de Tourisme neuchâtelois et des sociétés de plongeurs qui, étant concernés par l'endroit, pourraient participer aux frais. Les représentants du Chevron boudrysan ont, eux, pensé solliciter la protection civile. Toutes les formations ont salué le courage du Conseil communal de remettre l'ouvrage sur le métier et ainsi d'admettre son imprécision.
Une seule voix s'est élevée contre cette demande de crédit. Un représentant libéral-radical a fait observer que lorsqu'un entrepreneur se trompait aussi lourdement dans son devis, il accordait généralement une remise aux privés. «Pourquoi pas à nous?», a questionné Jean-Marc Ducommun.
Autre objet de la soirée, la demande de crédit de 1,3 million de francs pour la réfection du chemin des Isles, à Areuse, est passée à l'unanimité. Tout comme le rapport concernant la motion du PLR relative aux prestations complémentaires.
Une demi-douzaine de questions se sont abattues sur les conseillers communaux en fin de séance. On voulait notamment savoir ce qu'il advenait du centre forestier et quand la route des Cèdres serait entretenue.
Répondant à la première interrogation, Laurent Schmid, conseiller communal en charge de l'Economie publique, a expliqué que la commission financière de Cortaillod avait soulevé des questions auxquelles le Conseil communal n'avait pas su répondre. Et que le dossier avait alors été remis au comité de pilotage du projet pour être éclairci.
Pour la route des Cèdres, Denis Keller, en charge des Travaux publics, a informé que la route était privée et que les propriétaires avaient reçu un courrier les priant de faire le nécessaire. /gve