Des créatures squelettiques rehaussées de dentelles côtoient un cosmonaute et l’arrière-train d’une vache... et des caisses, des caisses remplies de bouts de bois, de vis, de câbles. Le bric-à-brac est digne d’une brocante. Il squatte les coulisses de «Here Lies Shakespeare», la nouvelle création des Antliaclastes. Sur le plateau du théâtre du Concert, chacun s’affaire, on manipule, on perce, on ponce, on lime. «Tous les membres de l’équipe sont polyvalents», commente Patrick Sims, concepteur de ce spectacle noyauté par une icône nommée Shakespeare...
Patrick Sims, quelle a été l’amorce à ce spectacle, qui mêle Shakespeare, pommes de terre et brontosaure?
J’ai eu envie de jouer avec ce qui se passe sous terre et dans l’espace, en me servant de la pomme de terre comme d’un symbole de l’humanité. Puis je me suis intéressé à Shakespeare, et des parallèles sont apparus entre ces thèmes. J’ai voulu traiter l’image de Shakespeare, plutôt...