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Samir: «Comme un «Toto» suisse à Dübendorf»

Ce samedi à La Chaux-de-Fonds et à Neuchâtel, Samir présente «Baghdad in My Shadow», un film choral qui brise les tabous des sociétés arabo-musulmanes.

21 févr. 2020, 14:39
Taufiq et Amal échangent de lourds secrets liés à leur Irak natal…

Récompensé par le Prix du public aux Journées de Soleure et en lice pour le Prix du cinéma suisse, «Baghdad in My Shadow» mêle les parcours d’une architecte et d’un poète qui ont dû quitter l’Irak pour Londres. Et le réalisateur suisse Samir de s’attaquer aux tabous des sociétés arabo-musulmanes, tout en pointant la vision étriquée de l’Occident…

Samir, qu’est-ce qui vous a poussé à réaliser ce film?

Après mon documentaire «Iraqi Odyssey», sur la modernisation des pays arabes et les classes moyennes qui ont émigré, c’est devenu une nécessité de faire un film sur trois grands tabous: l’athéisme, la libération des femmes et l’homosexualité. Il faut dire qu’il y a eu un véritable «backlash», une réaction conservatrice, par rapport à ces thèmes-là. J’ai donc choisi un vieux communiste, une femme d’âge moyen et un jeune homosexuel pour les rassembler dans une fiction. Cela dit, ces personnages sont basés sur...

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