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Rue débaptisée: «Au nom de quoi, allons-nous condamner le passé?»

L’historien français Pierre Nora, de passage à Neuchâtel, a rappelé l’importance des lieux de mémoire. Une année après la polémique liée à Louis Agassiz, nous lui avons demandé ce qu’il pensait du principe de débaptiser les noms de rues de personnalités controversées.

03 oct. 2019, 18:42
Pierre Nora se dit hostile à l'idée de débaptiser un nom de rue.

A 87 ans, l’historien et éditeur français Pierre Nora, membre de l’Académie française, reste une figure incontournable de l’historiographie francophone. En particulier dans le domaine des lieux de mémoire, ce concept qu’il a contribué à définir au début des années 80 et qui peut concerner un lieu, un monument, des archives ou un symbole, un événement, une institution qui a une fonction commémorative de l’histoire.

Il était de passage mercredi matin à Neuchâtel pour animer une journée d’études organisée par l’Institut d’histoire de l’art et de muséologie de l’Université de Neuchâtel sur le thème «Arts et lieux de mémoire».

En marge de cette journée, nous avons voulu évoquer avec lui la question de la mémoire dans les noms de rues, une année après le début de la polémique liée à Louis Agassiz et à la décision du Conseil communal de Neuchâtel de débaptiser l’espace qui était dédié à ce scientifique...

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