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Repenser le village avec moins d'autos

22 juin 2011, 09:32

Il a beaucoup été question de voitures lors de la séance du Conseil général de Corcelles-Cormondrèche lundi soir. Trop présentes sur le chemin de l'école selon plusieurs élus, elles devraient s'en tenir éloignées, ce qui aurait pour corollaire d'améliorer la sécurité et la santé des enfants d'après les différents partis. A l'unanimité, ils se sont mis d'accord pour réaliser sept chemins des écoliers - crédit de 55 000 francs - d'ici fin septembre. Quasiment débarrassée de trafic automobile, la Grand-Rue était pour sa part sujette à réaménagement. Le crédit de 2,6 millions de francs allant dans ce sens a été accepté par 26 voix contre 7.

«C'est indécent de dépenser plus de deux millions pour rien» ou «c'est cher pour de la cosmétique» furent les remarques de certains opposants UDC ou PLR à l'acceptation de ce crédit. Au final, ils n'ont pas eu gain de cause, la majorité des autres conseillers généraux exprimant pour leur part un soulagement à «enfin» voir naître un tel projet. Et Patrick Bourquin, président du Conseil communal, de déclarer que «si nos prédécesseurs ne s'étaient jamais préoccupés de beauté, on n'aurait pas grand-chose au patrimoine.»

Un montant de 2,6 millions de francs sera donc investi dans la Grand-Rue afin de rendre cet endroit «vraiment agréable à vivre», selon l'exécutif. Parmi les aménagements prévus, la réfection de la chaussée, des bordures et des façades, ainsi que la création d'une zone de rencontre au sud du Temple et une limitation de la vitesse sur le reste de la rue à 30 km/h.

Accords et désaccords

Si les crédits n'ont pas été très contestés - celui pour le remplacement des conduites eau et gaz au chemin Barillier a, lui aussi, été accepté -, motions et interpellations ont animé la fin de séance.

Le Conseil général a été amené à se pencher sur la question de la végétation, trop peu présente selon certains, dans le patrimoine bâti. Il est aussi revenu sur sa position concernant l'emplacement de la classe enfantine, acceptant de vider la salle des travaux manuels de Safrières 2 pour y installer la classe enfantine, comme le demandait le conseil d'établissement scolaire. Enfin, une interpellation interpartis a enjoint l'exécutif à réfléchir au rôle des commissions qui semblent trop peu consultées. / ndo

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