Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Référendum à Saint-Blaise: «Une manière détournée d’avoir la clarté demandée»

Alors que les citoyens sont appelés à se prononcer le 24 novembre prochain sur le crédit complémentaire sur les travaux au centre du village de Saint-Blaise, les référendaires expliquent l’intérêt de leur action.

08 nov. 2019, 12:54
Saint-Blaise: les référendaires estiment qu'un oui dans les urnes le 24 novembre amènera la clarté demandée sur les décisions ayant mené au surcoût du chantier.

Travaux au centre de Saint-Blaise, suite et pas fin. Dans ce qui commence de plus en plus à ressembler à une partie de ping-pong, ce sont cette fois les référendaires qui sont au service. Ce vendredi 8 novembre, ils tenaient une conférence de presse pour préciser leurs arguments, avant la votation populaire du dimanche 24 novembre au sujet du dépassement de crédit pour ces travaux (de 530’000 francs).

Le leitmotiv n’a pas changé: «Si nous avons un problème, c’est que l’argent du contribuable a été dépensé sans contrôle par le Conseil communal, sans en référer à ses organes de surveillance que sont les commissions et le Conseil général», entame Eric Ryser. «Et qu’ensuite, il n’y a pas eu d’expertise externe pour identifier s’il y a eu des erreurs de gestion et comment nous pourrons les éviter à l’avenir.» 

A lire aussi: Saint-Blaise: mise au point du Conseil communal contre le référendum sur les travaux du centre

Si pour le Conseil communal, le vote des électeurs ne changera pas la donne – l’argent ayant été dépensé –, les référendaires proposent une autre lecture. «Si le référendum est accepté, le paiement devient illégal. Il apparaîtra comme tel dans les comptes communaux et l’auditeur externe, la commission financière, le Conseil général puis surtout le canton devront chacun valider ces comptes. Inévitablement, ces gens réaliseront l’audit que nous demandions et qui a été refusé par le Conseil communal», explique Lorenzo Zago. «C’est une manière détournée d’obtenir la clarté que nous demandons.»

Des décisions «problématiques»

Et les référendaires de pointer plusieurs décisions de leurs édiles. Ils listent ainsi comme problématiques l’annonce tardive du surcoût, la gestion du chantier, les sondages et le type de roche attendue ou encore le choix d’utiliser des boutisses (réd: des dalles allongées) au lieu de pavés. «Ce qui entraîné un surcoût de 28’000 francs alors même que le Conseil communal avait déjà connaissance d’un dépassement de crédit», remarque Laurent Crelier.

Et son collègue Eric Ryser de conclure, en précisant ne pas viser personnellement les conseillers communaux. «Comme tous les miliciens, ils font de leur mieux. Le but, c’est surtout que cela ne se reproduise plus.»

Votre publicité ici avec IMPACT_medias