Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Recours déposé contre les résultats de la votation communale à Peseux

Un recours a été déposé ce lundi à la Chancellerie d’État contre l’organisation et les résultats du vote de Peseux sur la fusion avec Neuchâtel, Corcelles-Cormondrèche et Valangin.

04 déc. 2018, 10:54
/ Màj. le 04 déc. 2018 à 18:39
Ambiance de fête dimanche 25 novembre à Peseux.

Contre toute attente, des opposants à la fusion de Peseux avec Neuchâtel, Corcelles-Cormondrèche et Valangin ont finalement recouru contre le résultat de la votation du 25 novembre dernier.

Les recourants, qui ont exigé de rester anonymes, ce qui est leur droit, estiment que le scrutin s’est déroulé «dans des conditions inaptes à garantir la sincérité du débat nécessaire au processus démocratique.»

A lire aussi: Le oui de Peseux à Neuchâtel, Corcelles et Valangin permettra de créer la troisième ville de Suisse romande

Les autorités ont selon eux «exercé ou permis que soit exercé sur la population des pressions de nature à fausser le scrutin.» Elles ont aussi «permis que soient distribués des flyers jusqu’au jour de la votation diffusant à large échelle un message mensonger faisant croire que le Conseil général de la commune de Peseux avait voté une recommandation de voter ‘oui’ à la fusion.»

Une vraie bourde, mais «assumée»

Last but not least, ils contestent la régularité de l’organisation du scrutin, estimant que «le processus consistant à provoquer une nouvelle votation que dans la seule commune de Peseux pose un problème.»

L’annonce a cueilli à froid Violaine Blétry de Montmollin. «Délai de recours échu aujourd’hui à midi… Nos communes sont réunies», a-t-elle écrit dimanche sur son profil Facebook. Las, le délai de recours de six jours courait non pas depuis le 25 novembre, date du scrutin, mais depuis le 30, date de la publication officielle des résultats.

«J’ai fait une erreur sur la date du délai de recours, que j’assume volontiers. Mais je ne vois pas ce que cela apporte au débat», juge la politicienne.

Sur le fond, elle se dit «surprise du contenu du recours mais sereine quant aux reproches faits aux autorités politiques.» Elle rappelle que le professeur Pascal Mahon, sur mandat des quatre communes et du Service des communes, a livré un avis de droit qui précise notamment que seule la commune de Peseux devait revoter.

Réponse fin janvier

Il appartient désormais à la chancellerie de vérifier formellement la recevabilité de ce recours. «C’est un sujet sensible qui sera traité dans le plus court délai possible», assure le vice-chancelier Pascal Fontana. Compte tenu de la période des vacances de fin d’année, il estime qu’une réponse sera donnée au plus tard fin janvier.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias