Ils savent bien que leur recours n’a que peu de chance d’aboutir, mais ils souhaitent quand même que le droit puisse s’exprimer. Les partisans du projet de fusion entre Neuchâtel, Peseux, Corcelles-Cormondrèche et Valangin ont été particulièrement choqué par le stand des opposants devant le bureau de vote de Peseux le dimanche matin. Un stand jugé illégal puisque, selon la loi cantonale sur les droits politiques, «toute propagande ou récolte de signatures est interdite dans les locaux de vote et à leurs abords immédiats».
Un groupe de citoyens de Peseux va donc déposer un recours auprès de la chancellerie d’Etat «afin de faire constater les irrégularités recensées», expliquent dans un communiqué les comités de soutien au projet de fusion de Neuchâtel-Ouest.
«Sans ambiguïté»
Ces comités expriment leur soutien à «cette démarche en souhaitant une clarification de la situation. La loi et la volonté explicite du...