Long de 4 mètres, dépourvu d'hélice mais doté de trois écrans pour discerner l'horizon en continu, ce simulateur trois axes (roulis, monter et descendre) va permettre à Raphaël Domjan de se familiariser avec les conditions de vol qu'il rencontrera très prochainement dans son avion solaire.
La mission SolarStratos ne crèvera l'écran qu'en 2018, mais les premiers rendez-vous solaires avec le ciel sont à bout touchant.
En laboratoire, le CSEM a développé et réalisé les panneaux solaires qui seront intégrés sur les ailes. L'installation est prévue pour ce prochain mois d'octobre. En novembre, l'éco-aventurier devrait réaliser son premier vol mû par l'astre de jour.
Courant 2017, suivront les vols en combinaison spatiale. Celle-ci prend du temps à être confectionnée pour l'avion solaire (qui n'est pas pressurisé). "Nous avons reçu la première version de la combinaison spatiale. Mais elle reste à développer, car il subsiste des problèmes techniques à résoudre", relève Raphaël Domjan.