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Raïssa Somai en mode glamour

07 avr. 2011, 08:40

Reine de beauté neuchâteloise, Raïssa Somai attache une importance particulière à l'image qu'elle renvoie. Parmi sacs à main, chaussures à talons, et écharpes colorées en grand nombre, elle ouvre sa garde-robe en toute simplicité et décortique le rapport qu'elle entretient avec la mode.

Naturelle, c'est en pantoufles et chaussettes vertes que Raïssa Somai ouvre sa porte. Lycéenne de 19 ans, Miss Neuchâtel-Fête des vendanges 2010 estime pourtant que «pour une femme, il est important de savoir se mettre en valeur.» Car la mode fait partie de la féminité.

«Ma maman dit que je suis née avec du rouge aux lèvres», rit la demoiselle qui, avant même d'avoir 5 ans, essayait déjà des soutiens-gorge pour s'amuser. «Je voulais copier tout ce que les femmes faisaient, ce qui a toujours surpris ma mère.» Le monde du glamour, des paillettes et longues robes de bal l'attire donc depuis sa plus tendre enfance. Si bien qu'en regardant les élections de Miss Suisse, elle s'imaginait à leur place, défilant sur les podiums et agitant la main en direction de spectateurs intéressés et juges à impressionner.

Miroir, mon beau miroir...

Sacrée reine de beauté en août de l'année dernière, elle a fini par arriver de l'autre côté du miroir, dans lequel elle avoue avoir toujours apprécié admirer son reflet. Reflet qui s'avère habituellement plutôt simple. «Ma tenue de tous les jours est vraiment basique. Jeans, T-shirt et ballerines. Mais jamais de baskets! Je déteste en porter.» Pour sortir, le stylisé rejoint l'élémentaire et les bottes à talons font leur apparition.

Avec pour cause un budget d'étudiante, Raïssa doit se retenir pour ne pas dévaliser les magasins. Son péché mignon: les sacs et chaussures. «Ce genre de boutiques, il ne faut pas trop que je rentre dedans. Sinon, je ne peux pas me retenir!» Elle essaie de ne jamais dépenser plus de 100 francs pour un article, même si cela est rendu difficile par leurs coûts plutôt onéreux.

Les petits prix sont ses mots d'ordre et la première marque citée par la jeune fille est... H & M. «Neuchâtel est réputé pour plein de choses, mais pas pour sa diversité du point de vue des magasins.» Difficile donc de ne pas passer par les rayons de ce géant suédois du prêt-à-porter. Et grâce aux économies ainsi réalisées, sa garde-robe est en constant renouvellement. «Je préfère avoir une petite quantité d'habits qui me plaisent, plutôt que beaucoup que je ne mets pas. Dès qu'un n'est plus à mon goût, je le donne à Terre des hommes. Ainsi, il est rare que je porte la même chose deux années consécutives.»

Sa petite touche de fantaisie personnelle, c'est au travers de ses ongles qu'elle l'affiche. «J'aime avoir des dessins aux couleurs éclatantes, mais cette année je ne peux pas tellement me laisser aller. Sinon le comité de Miss Fête des vendanges me tape... sur les doigts!»

Non aux pattes d'eph!

Née en Suisse de parents tunisiens, Raïssa dit apprécier tout ce qui est oriental. Sans pour autant changer de tenue lors de séjours estivaux en Tunisie, elle met un soin tout particulier à éviter les habits décolletés ou choquants. Respect de la culture oblige. Et pour la rattacher à ses origines, elle ôte rarement un collier dont le pendentif représente la main de Fatima.

Si elle n'achète pas de magazine, c'est chez ses amies qu'elle cherche son inspiration. «J'ai des copines incroyables, elles sont folles de mode. Tout leur budget va pour les habits.»

Et elle, y a-t-il une pièce qu'elle laisse au placard? «Je crois que je ne pourrais plus remettre de pantalons pattes d'eph! Et je préfère avoir froid aux oreilles plutôt que de porter un bonnet ou un chapeau. Mais le jour ou je verrai tout le monde en porter dans la rue, peut-être que j'en achèterai...»

Le mot de la fin: quel est l'objet qu'elle emporterait sur une île déserte? «Il y a l'électricité? Si oui, alors sans hésitation, mon fer à lisser!» Car avoir les cheveux bouclés, la reine de beauté ne pourrait le supporter.

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