L'entreprise neuchâteloise Urech spécialisée dans la vente directe de bijoux et de montres en vente par correspondance est en train de subir une restructuration drastique. Rachetée fin d'année 2015 par le Saint-Gallois Rhomberg, l'entreprise, établie à Vauseyon et comptant 45 employés, fait face à une vague de licenciements, 15 au total entre fin décembre et fin février. Mais l'hémorragie ne devrait pas s'arrêter là.
Unia annonce dans un communiqué que l'objectif du nouveau propriétaire d'Urech est de porter l'effectif à une dizaine de collaborateurs. La principale activité de la société, la vente à distance par catalogue et mailing, a été supprimée à la suite de ce rachat. Les stocks de montres et de bijoux ont été transférés à Marbach, dans le canton de Saint-Gall dès la mi-février. Seuls quelques services sont encore actifs.
Procédure de consultation
Unia indique que sept collaborateurs ont été licenciés le 22 décembre 2015, le jour même de l'annonce de la vente de l'entreprise. Trente jours plus tard, sept autres employés ont reçu une lettre de congé.
Les salariés d'Urech se sont approchés du syndicat Unia pour réclamer par voie judiciaire une procédure de consultation pour licenciements collectifs et dénoncer "un saucissonnage des licenciements". Cette démarche a permis pour l'heure de suspendre certains licenciements.
La société Urech SA a été fondée en 1943. Son siège est situé à Neuchâtel.