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Que reste-t-il de l’esprit de Mai 68? Réponses au Centre Dürrenmatt

Le Centre Dürrenmatt se penche sur les événements d’il y a 50 ans. Lundi, débat avec Daniel de Roulet, écrivain engagé.

05 mai 2018, 00:01
--- ARCHIVE ---- ALS AM 3. MAI 1968 DIE VON STUDENTEN BESETZTE FAKULTAET AN DER UNIVERSITAET SORBONNE DURCH DIE POLIZEI MIT GEWALT GERAEUMT WIRD, VERLAGERN SICH DIE PROTESTE AUF DIE STRASSEN VON PARIS. ES FOLGEN TAGE MIT DEMONSTRATIONEN, STREIKS UND HEFTIGEN AUSSCHREITUNGEN, DIE ALS PARISER MAI 1968 IN DIE GESCHICHTE EINGEHEN. WIR STELLEN IHNEN DIESES BILD ZUR VERFUEGUNG --- Mai 1968, Paris: Die Unversitaet Sorbonne wird von Studenten besetzt gehalten. Sie halten dort ihre Meetings und haengen Manifeste an die Mauer.  (KEYSTONE/Str) FRANKREICH PROTEST MAI 1968

En 1968, Friedrich Dürrenmatt, alors âgé de 47 ans et installé depuis plusieurs années à Neuchâtel, ne reste pas indifférent devant les événements qui se déroulent cette année-là: la révolte des étudiants à Paris ou le Printemps de Prague. Cinquante ans après, le Centre Dürrenmatt de Neuchâtel organise une exposition sur cet engagement. A cette occasion, il a invité un autre écrivain engagé, Daniel de Roulet, à s’exprimer lui aussi sur les différents événements qui ont animé cette année.

En mai 1968, l’écrivain d’origine neuchâteloise Daniel de Roulet est étudiant en architecture depuis deux ans dans les murs de ce qui est encore l’Ecole polytechnique de l’Université de Lausanne (Epul), et qui deviendra quatre ans plus tard l’EPFL en passant sous la houlette de la Confédération.

Pendant les événements parisiens de Mai 68, le mouvement essaime dans les universités européennes, notamment en Suisse. A Lausanne, les étudiants en architecture...

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