L’annonce, vendredi, par le Ministère public, d’anciens cas d’abus sexuels sur des élèves du collège du Mail a consterné la population neuchâteloise. L’appel à témoins lancé par la police cantonale s’est traduit, ce week-end, par le dépôt de quatre nouveaux témoignages de victimes supposées.
Comme dans la douzaine d’autres cas imputés à l’ancien employé du Mail, ces nouvelles accusations concernent aussi des faits frappés de prescription. Celle-ci fixe à 15 ans le délai pour un dépôt de plainte (notre édition de samedi). Tous les cas dénoncés remontent aux alentours des années 1980 à 90. Ils s’étaient déroulés dans les abris souterrains du centre scolaire.
A ce jour, la justice ne dispose d’aucun élément plus récent pour inculper cet homme, aujourd’hui presque octogénaire. C’est la dénonciation par une des victimes supposées (aujourd’hui quadragénaire) qui a mis le feu aux poudres. «Par recoupements, nous avons recensé une douzaine de victimes d’attouchements. Mais...