Amant des belles carrosseries, cet homme reconnu pour son art dans la restauration des véhicules s'était amouraché d'une adorable Mercedes. En 2006, il l'acheta, l'immatricula et la confia à un autre passionné de ses amis pour la promener et la revendre.
Les mois passèrent, et le Service cantonal des automobiles neuchâtelois (Scan) invita son propriétaire à présenter le véhicule au contrôle périodique. C'est là que le ménage à trois connut ses premiers hoquètements: le Neuchâtelois n'arriva pas à récupérer l'objet de son caprice. Le Scan s'impatienta et menaça de faire saisir les plaques d'immatriculation. Une tâche bien délicate, puisque la belle brillait de tous son éclat à l'étranger avec ses plaques neuchâteloises. Econduit, le restaurateur chevronné décida de porter plainte contre celui qui détenait désormais sa machine carrossée comme une princesse. Mal lui en prit.
Saisi, le Ministère public conclut que la belle Mercedes avait changé de domicile. Dans la...