Plus 400 personnes ont assisté samedi au Dies academicus de l'Université de Neuchâtel. La cérémonie d'ouverture de l'année académique, organisée à l'Aula des Jeunes Rives, a donné lieu à la collation de quatre doctorats honoris causa.
Dans son allocution, la rectrice Martine Rahier a évoqué les missions d'incitation, de création et de formation dévolues à l'université. La seule femme en Suisse placée à la tête d'une haute école a décrit l'incitation comme un éveil au mystère de l'homme et de la matière.
Cet état d'esprit conduit à nourrir des visions débouchant sur la création de modèles et d'idées, a poursuivi Martine Rahier. Selon elle, l'université remplit son rôle de formation non seulement en dispensant un enseignement, mais aussi en donnant forme à ce qui se présente grâce à l'étude, l'expérience et l'imagination.
Le conseiller fédéral Didier Burkhalter, diplômé de l'Université de Neuchâtel en économie, a également pris la parole. Au nombre des orateurs figuraient aussi le conseiller aux Etats Dick Marty (PLR/ TI), président du conseil de l'Université, ainsi que le conseiller d'Etat neuchâtelois Philippe Gnaegi.
Doctorats honoris causa
La cérémonie a donné lieu à la traditionnelle collation des doctorats honoris causa. Le Père Eric de Rosny, jésuite français et ethnologue spécialiste de l'Afrique, ainsi que l'ancien conseiller aux Etats Gilles Petitpierre (PRD/GE) ont reçu le laudatio des facultés des lettres et de droit.
Au nom de la faculté des sciences économiques, l'Université a élevé au rang de docteur honoris causa le spécialiste en gestion Roland Rust, de l'Université du Maryland. Professeur à l'Université de Montréal, le chercheur en traitement informatique du langage Guy Laplace a été honoré en faculté des sciences.
4000 étudiants
Plus petite université de Suisse, l'institution neuchâteloise a franchi le cap des 4000 étudiants l'année dernière. La haute école a achevé désormais la restructuration de ses filières liée à l'introduction du système de Bologne. /ats