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Plan d'aménagement modifié pour le casino

15 janv. 2011, 11:41

Les autorités de la commune de La Tène ne veulent surtout pas qu'un obstacle réglementaire gêne le projet de casino des Trois-Lacs, candidat à la concession de type B que le Conseil fédéral doit octroyer en juin pour le bas du canton de Neuchâtel. Le Conseil général a donc, jeudi soir, accepté à l'unanimité moins une voix une proposition de modifications du plan d'aménagement local qui doit permettre la construction de cet établissement à Thielle.

Ces modifications consistent d'abord en un dézonage: le Conseil communal proposait de mettre en zone touristique une parcelle actuellement en zone d'utilité publique (ZUP) et située juste à côté du terrain où devrait être construit le casino. Le parking - souterrain - du casino devrait trouver place sur la parcelle ainsi dézonée. Il s'agissait par ailleurs de revoir les limites de densité et de hauteur de la zone touristique afin que le casino puisse y être bâti sans dérogation.

En elles-mêmes, ces modifications n'ont guère prêté à discussion, et les trois groupes leur ont apporté leur soutien.

Si les libéraux-radicaux ont affiché un clair «enthousiasme» pour le projet de casino, les socialistes se sont cependant montrés plus réservés à propos de la stratégie foncière de l'exécutif. La commune doit-elle vraiment vendre les derniers terrains qui lui restent? Un droit de superficie n'aurait-il pas mieux valu? Sans exclure absolument cette forme de contrat, le président de commune Jean-Michel Germanier la trouve cependant trop compliquée à calculer par rapport à la clarté du prix au mètre carré dans une vente.

Le remplacement de la société Escor par Sunset Casino à la fin de l'an dernier a aussi fait tiquer quelques conseillers généraux.

Mais la seule vraie opposition est venue d'Adriano Crameri. Sur le fond, le socialiste partage l'opinion des Verts du Littoral, qui considèrent qu'un casino apporte surtout de l'addiction au jeu et des coûts sociaux. Sur la méthode, il estime que les autorités communales devraient au moins attendre la décision du Conseil fédéral avant de modifier le plan d'aménagement.

Après quelques explications de Jean-Michel Germanier, notamment sur le paiement à l'Etat d'une part de la plus-value foncière induite par le dézonage de la ZUP, le Conseil général est entré en matière par 32 voix contre une. Puis il a approuvé l'arrêté qui lui était soumis par le même score. /jmp

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