On ne sait pas vraiment de quand elle date, et encore moins à quoi elle sert. «C’est un objet que les archéologues n’aiment pas trop voir dévoiler... ils ont des hypothèses mais pas vraiment d’explication», commente le directeur du Jardin botanique de Neuchâtel, Blaise Mulhauser.
L’objet en question, c’est une pierre à cupules, c’est-à-dire un bloc erratique marqué de petits trous dus à l’activité humaine. Elle a été découverte complètement par hasard, il y a environ une année, alors que des collaborateurs du Jardin botanique creusaient la terre pour installer des bacs à compost. Ne sachant trop que faire de ce gros caillou gênant, ils le mettent de côté. A son retour de vacances, Blaise Mulhauser y remarque des creux placés par paires sur une ligne et fait le rapprochement. Une spécialiste confirme ensuite qu’il s’agit bien de cupules.
Datation incertaine
Or ces cupules, aucun chercheur n’a encore réussi...