Quand on a rendez-vous dans la maison d’un spécialiste de l’énergie photovoltaïque, on regarde le toit. Est-il bardé de panneaux? Carole Trousseau-Ballif éclate de rire. «Il est tout neuf et couvert de ces tuiles solaires dernière génération développées dans le labo de mon mari. C’est beau, non? Il était temps d’y passer, on habite ici depuis cinq ans!»
Attention, ce n’est pas Christophe Ballif, ponte du photovoltaïque au CSEM de Neuchâtel que nous venons voir, mais bien sa femme. La Neuchâteloise, née Française, est trop atypique et assez calée pour démontrer à elle toute seule que la physique est soluble dans l’art lyrique, l’administration et la vie de famille.
Carole Trousseau-Ballif est femme à ficher des complexes car capable des plus grands écarts professionnels, de mener mille vies en une. Un master en physique à l’EPFL, un diplôme de chant lyrique à Cologne, un EMBA en économie et finances à...